Passion de l'image

Une année avec la nature (2023)

EN CHARENTE-MARITIME

Bourcefranc-le-Chapus, commune ostréicole située à l'entrée de l'Ile d'Oléron et juste avant de traverser le pont, est un véritable lieu de carrefour avec le pays de Hiers/Brouage plus au nord et l'estuaire de la Seudre plus au sud.

Bourcefranc mérite le détour pour son activité ostréicole, sa belle plage, pour son quartier ancien ainsi que pour ses marais.

A Bourcefranc, le port ostréicole du Chapus :

Puis la belle plage du Chapus.

Au loin, les cabanes ostréicoles le long de la côte :

Le vieux Bourcefranc avec ses ruelles :

Et son puit :

A la sortie de Bourcefranc et en direction du pays de Hiers/Brouage, les marais de Mérignac :

Une année avec la nature (2023)

EN CHARENTE-MARITIME

Parmi les oiseaux de mer que j'ai rencontré cette année sur Oléron, il y en a un qui me donne beaucoup plus d'émotions que les autres : c'est le gravelot à collier interrompu.

Avec sa petite frimousse, il me fait craquer ! Et avec son regard complice, malicieux et curieux, il m'attendrit !

Comme chaque année au printemps, je me réjouis d'aller à sa rencontre pour passer un moment avec lui.

A distance et avec beaucoup de respect.

Rare, petit, discret et rapide, c'est un oiseau vraiment attachant car il dégage beaucoup de fragilité et de sensibilité.

C'est en effet une espèce très vulnérable car le gravelot pond ses oeufs sur les plages, là où les hommes se promènent et pratiquent des sports nautiques.

Ses oeufs peuvent alors facilement être écrasés et pour cette raison, c'est une espèce à forte valeur patrimoniale qui est menacée.

Seulement 1500 couples se reproduisent en France chaque année avec une réussite plus ou moins variable.

Portrait du gravelot à collier interrompu

Le gravelot mâle

Le gravelot femelle

Le gravelot devant un fond de couleurs

Un moment de repos

Une histoire de rondeurs

L'art de la discrétion

Un brin curieux

Série de photos sur le gravelot à collier interrompu dans son milieu naturel (plage, estran, laisse de mer...) réalisée en 2023.

Dans différentes positions (debout et couché) et avec quelques scènes de comportement (toilette, repos...).

Une année avec la nature (2023)

EN CHARENTE-MARITIME

Chaque année, je réalise des images sur les espèces d'oiseaux présents sur le littoral de l'Ile d'Oléron.

Je photographie toutes les espèces que je rencontre, qu'elles soient communes ou plus rares, lorsque les conditions de prises de vues sont intéressantes (proximité, lumière, arrière-plan harmonieux...).

En réalisant des images sur les oiseaux d'Oléron depuis une dizaine d'années, je peux évaluer la diversité des espèces que je vous présente dans cet article. Je me rends également compte de la diminution ou de l'augmentation des effectifs pour chaque espèce d'oiseaux.

L'émotion est présente lorsque je réussi à photographier des oiseaux peu communs et menacés. Et lorsque je saisis un comportement spécifique.

Je suis ravi cette année d'avoir observé la barge rousse ainsi que la sterne caugek.

Certains oiseaux sont présents toute l'année sur Oléron tandis que d'autres ne sont là que pour hiverner ou se reproduire.

Une barge rousse, limicole peu commun

Barge rousse le long du rivage

Barge rousse parmi les vagues

Le long bec de la barge rousse

Pluvier argenté au mois de février

La bernache cravant est présente en grand nombre sur Oléron en hiver

Le beau plumage de la bernache cravant

Portrait d'une mouette rieuse au mois de février

Le tournepierre à collier sous une lumière de fin de journée

Le tournepierre à collier au mois d'avril

Le tournepierre à collier parmi la laisse de mer

Tournepierre à collier sur la plage de Saint-Denis d'Oléron

Tournepierre à collier à la recherche de vers et de mollusques

Un jeu de cache-cache parmi les rochers

Portrait d'un bécasseau sanderling

Une belle observation de sternes caugek au mois d'avril

Un pied d'ophrys araignée au mois d'avril

La barge rousse en hiver en train de se nourrir sur l'estran :

Puis la barge rousse au mois d'avril.

C'est la première fois que j'observe cette espèce au printemps sur Oléron.

Le pluvier argenté en hiver.

Cet oiseau apprécie d'être au large au plus prêt des vagues.

Le pluvier argenté est également présent au mois d'avril :

L'oiseau "star" en hiver, c'est la bernache cravant :

Le tournepierre à collier en hiver :

Et au printemps :

Très rapide, le bécasseau sanderling en hiver :

Et au printemps :

Portrait de la mouette rieuse en hiver :

Des mouettes à la suite des unes des autres au port de la Cotinière :

Toujours dans la famille des laridés, le goéland argenté :

Le grand cormoran parmi des parcs à huitres :

Le grand gravelot est présent en hiver et au printemps sur Oléron :

Le bécasseau variable en hiver :

Rare, la sterne caugek au printemps :

En dehors des oiseaux de mer, j'ai également observé ce papillon au mois d'avril :

Ainsi que ce pied de muscari sauvage :

Enfin, l'ophrys araignée en fleur au mois d'avril :

Une année avec la nature (2023)

EN CHARENTE-MARITIME

De l'Ile d'Oléron aux marais de la Seudre, de nombreux puits sont disséminés sur le territoire.

Ils sont de formes variés et souvent accompagnés d'objets anciens et de fleurs.

Ils sont un véritable emblème de l'Ile d'Oléron et font partie du petit patrimoine bâti au même titre que les maisons à la chaux blanche avec leurs escaliers extérieurs en pierre.

C'est avec le temps et au fil de mes séjours que j'ai porté de plus en plus d'attention aux puits.

Ils ont forcément une histoire et une signification particulière.

Il ne faut pas hésiter à parcourir les rues des différents villages pour mesurer l'incroyable diversité des puits et je compte bien continuer à les découvrir dans les prochaines années.

Le village de la Brée-les-Bains avec sa belle église :

Et ses ruelles :

Parmi les ruelles, de nombreux puits sont présents :

Sur la commune de Saint-Georges d'Oléron, une porte ancienne :

Et toujours des puits :

Des puits également sur la commune de Chéray :

Enfin, d'autres puits à Saint-Denis d'Oléron :

Une année avec la nature (2023)

EN CHARENTE-MARITIME

L'ostréiculture est l'identité forte du territoire sur le pays de Marennes-Oléron.

Mais lorsqu'on se déplace sur le bord de mer et à l'intérieur de l'Ile d'Oléron, entre les forêts, les vignes, les prairies, les friches et les marais, on découvre des petits joyaux du patrimoine naturel et bâti.

Les deux endroits les plus connus sont le phare de Chassiron et le Fort Louvois.

Le port de la Cotinière est l'un des plus importants de France.

Le littoral est sauvage avec de grandes plages et de nombreux rochers et avec la présence des écluses à poissons.

L'estran rocheux de la plage de Saint-Denis d'Oléron

La jetée de Boyardville sous une lumière d'hiver

Un port typique et discret sur la commune de Boyardville

L'estran rocheux des plages du nord de l'Ile d'Oléron :

Avec ci-dessous une écluse à poissons :

A l'est de l'île, une plage de galets :

La route côtière qui relie Boyardville au Château d'Oléron est très intéressante avec des paysages constitués d'herbiers :

Le long de cette route, de nombreux oiseaux se regroupent, surtout en hiver :

A l'extrémité sud de l'Ile d'Oléron, la pointe de Maumusson avec de grandes plages et des forêts de pins :

Au nord de l'Ile, la plage de la Boirie à Saint-Denis d'Oléron avec ses cabines de plages colorées :

Toujours sur le bord de mer de l'Ile d'Oléron, le port de la Cotinière, le plus important :

On retrouve également quelques carrelets :

A l'intérieur des terres d'Oléron, on a un paysage constitué de marais, de prairies, de friches et de vignes :

Parmi les zones en friches, on peut observer d'anciens bateaux :

Toujours à l'intérieur de l'île, on retrouve dans les paysages des éléments liés à la pêche et à l'ostréiculture :

Dans les paysages de l'intérieur, on peut admirer également des ouvrages en pierre.

Comme cet abreuvoir dans les marais proche de la Brée-les-Bains :

Des ponts en pierre au dessus des canaux :

Le bâtiment en pierre le plus connu de l'Ile d'Oléron est le Fort Louvois :

Une année avec la nature (2023)

EN CHARENTE-MARITIME

Depuis une douzaine d'années, je multiplie les séjours en Charente-Maritime et plus particulièrement sur l'Ile d'Oléron avec ses alentours.

Je suis toujours aussi passionné à découvrir ce territoire et à m'imprégner de son identité largement tournée vers l'ostréiculture.

Chaque année, je réalise de nouvelles images qui viennent complèter une photothèque déjà bien garnie.

L'ostréiculture est tellement présente dans les paysages du pays de Marennes-Oléron avec ses installations, ses parcs à huitres, ses cabanes, ses ports et ses bateaux qu'il est impossible de ne pas négliger cette activité économique si proche de la nature.

Des ouvrages ostréicoles à la pointe du Gors à Bourcefranc-le-Chapus

Un casier ostréicole abandonné sur le bord de mer

La commune de Bourcefranc-le-Chapus, à l'entrée de l'Ile d'Oléron, est très orientée sur l'ostréiculture.

Tout le long de son littoral, on découvre de nombreux bâtiments et de multiples installations nécessaires au développement de l'ostréiculture.

Le travail des hommes sur les parcs à huitres :

La prédominance des bâtiments ostréicoles tout le long de la côte de Bourcefranc-le-Chapus :

Les barges ostréicoles sont bien représentées dans le port du Chapus, à Bourcefranc :

A l'intérieur de l'Ile d'Oléron, les zones ostréicoles avec leurs célèbres cabanes colorées sont nombreuses :

Partout dans les paysages de la Charente-Maritime, du matériel de toute sorte nous rappelle l'omniprésence de l'ostréiculture :

Une année avec la nature (2023)

DANS MON JARDIN

Une fois la période de la reproduction des oiseaux passée et les jeunes émancipés, il est intéressant d'observer ensuite certains comportements.

Toujours proches de leurs parents, les jeunes oiseaux quémandent encore de la nourriture, ce sont les fameuses becquées.

On assiste alors souvent à des scènes de vie attendrissantes.

De plus, quand on observe des jeunes oiseaux, une certaine émotion s'échappe de leur regard car on les sait fragiles et vulnérables.

J'espère qu'ils continueront de grandir et j'espère les voir s'épanouir dans mon jardin et les retrouver l'année prochaine !

Jeune linotte perchée sur le bois mort de ma haie

Jeune linotte

Jeunes moineaux :

Jeunes linottes :

Jeune accenteur mouchet :

Une année avec la nature (2023)

DANS MON JARDIN

Les oiseaux qui fréquentent mon jardin au cours de la belle saison ne sont pas tous les mêmes que pendant la période hivernale.

Le rouge-gorge n'est plus présent mais la linotte mélodieuse, le verdier et le chardonneret élégant arrivent à partir du mois de mars pour se reproduire.

Je tiens absolument à conserver une haie autour de mon jardin même si de nombreux arbres sont malades et contiennent beaucoup de bois mort.

Cela semble bien convenir aux oiseaux pour leur reproduction

J'ai dénombré en tout 9 espèces d'oiseaux dans mon jardin cette année que j'ai réussi à photographier correctement.

Les mésanges, la tourterelle, le pigeon, les hirondelles et l'étourneau sont également présents.

J'ai été très heureux d'observer deux nouvelles espèces, le rouge-queue et le pouillot véloce.

Comme quoi les efforts pour améliorer la biodiversité dans mon jardin porte ses fruits !

Moineau domestique

Moineau domestique

Linotte mélodieuse

Linotte mélodieuse

Accenteur mouchet

Le moineau domestique dans mon jardin :

Un brin curieux :

La linotte mélodieuse :

Un regard coquin :

La linotte sur les allées de graviers :

 Le merle noir :

Une grive :

L'accenteur mouchet :

Le pinson des arbres :

Un chardonneret élégant dans une coupelle d'eau.

Je mets de l'eau à disposition des oiseaux toute l'année.

Un geste simple que les oiseaux apprécient beaucoup pour s'abreuver et se nettoyer.

Le verdier :

Cette année, j'ai eu le plaisir d'accueillir dans mon jardin deux nouvelles espèces!

La première est le rouge-queue :

Et la seconde est le pouillot véloce :

Une année avec la nature (2023)

DANS MON JARDIN

Avec des plantations variées dans mon jardin, en disposant des pierres, en laissant du bois mort, en diminuant la fréquence des tontes et en favorisant la présence d'espèces végétales sauvages, j'ai pu observer des papillons dans mon jardin.

J'ai réussi à photographier 9 espèces différentes de papillons cette année.

 Le flambé, le plus beau des papillons dans mon jardin

 Le flambé parmi les feuilles d'un pêcher

Le flambé :

Un papillon de nuit ?

L'azuré de la Bugrane :

 Le satyre :

Le tircis :

 L'agreste :

 Le tristan ?

Le robert-le-diable :

Le piéride du chou :

Une année avec la nature (2023)

DANS MON JARDIN

Une autre action que je réalise dans mon jardin pour favoriser la biodiversité : je laisse des tas de pierres et j'installe de gros cailloux de manière isolés.

Ils serviront de support à de nombreux végétaux comme les mousses, les lickens et les champignons.

Ils seront aussi un lieu de refuge pour une espèce star de mon jardin, l'alyte accoucheur (grenouille), pour le lézard des murailles et pour de nombreux insectes.

Les allées de mon jardin ne sont pas bétonnées mais recouvertes d'une fine couche de graviers.

Les oiseaux apprécient de s'y coucher et de s'y rouler dedans.

Des bouquets de mousse sur une grosse pierre de mon jardin :

Les moineaux viennent y chercher de la nourriture :

Les allées recouvertes de graviers attirent les oiseaux :

Ils aiment se coucher dessus :

Les pierres sont le refuge idéal pour le lézard des murailles :