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Passion de l'image
22 juillet 2012

Ombre chinoise

 

Chamois

Je vous propose aujourd’hui une nouvelle image qui pourra vous paraître de premier abord peut-être peu attrayante. Car elle a été prise dans des conditions difficiles et je vous invite à suivre son histoire...

Septembre 2010, en Auvergne, je me décide à rejoindre le sommet du Puy de Sancy en partant de la station de ski du Mont Dore. Ce territoire m'est totalement inconnu, en plus, la météo n'est pas propice à la randonnée, mais peu importe, je me lance, le goût de l'aventure étant le plus fort.

RN Chanteix-Sancy 10

Au départ, le sentier n'est pas bien balisé. Carte IGN en poche, je pense prendre le bon chemin. La pente est raide dès le début. Je suis seul, pas un randonneur en vue. Un obstacle se dresse devant moi qui m'aspire peu confiance, je dois traverser un troupeau de vaches avec leurs cornes bien aiguisées pour poursuivre ma randonnée. Il pleut, il fait froid et le brouillard est bien présent. Pas à pas, avec l’altitude, je découvre cette région, l'Auvergne, un pays d'eau entre tous ses ruisseaux et toutes ses cascades, sans oublier sa verdure.

Sur mon chemin, l'eau coule partout, le moindre ruissellement est magique.

RN chanteix-Sancy 6

Je continue de monter, et avec mon oeil naturaliste aiguisé, je ne tarde pas à apercevoir au loin sur des crêtes l'ombre d'un chamois. Je m'arrête pour changer d'objectif sur mon reflex. Les chamois sont de plus en plus nombreux tout autour de moi. Avec la pluie, ce n’est pas le jour pour les bonnes photos, mais c'est le bon jour pour découvrir la faune de montagne, surtout qu’en plus je suis le seul randonneur.

Une fois arrivé au sommet du Puy de Sancy, les conditions météorologiques sont exécrables, la pluie et le brouillard épais ne me permettent pas d’admirer le paysage.

J’entreprends alors de redescendre sans me douter que j'allais vivre un moment extraordinaire. En effet, un rocher fait obstacle sur le sentier que je dois gravir pour continuer mon chemin. Arrivé à sa moitié, donc en haut, je me retrouve subitement nez à nez avec un chamois. Seulement quelques centimètres nous sépare. C'est à cet instant que je prends vraiment connaissance de la "bête". Son pelage d’une couleur rousse et l’aspect « rugueux » de ses poils retiennent mon attention. Je suis pris par l’émotion, mes mains tremblent et j’espère pouvoir le prendre en photo une fois descendu du rocher. Mais il est trop tard, je le vois sur la droite détaler comme un lapin dans les alpages.

Pour la fin de ma randonnée, j’aurais eu la chance d’avoir quelques éclaircies et de voir d’autres chamois dans de meilleurs conditions.

 La conclusion de cette histoire sera de dire que parfois les conditions ne sont pas réunies pour faire de belles  images mais que les souvenirs de belles rencontres naturalistes restent en mémoire.

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